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jeudi 27 février 2014

Lyon et la "danseuse de Décines"...

Communiqué du 25 février 2014
                        
Pour la cinquième année consécutive, l'OL vient d'annoncer un déficit de 14,1 millions  pour le 2ème semestre 2013, malgré  16 millions de  ventes de joueurs.   

Ce déficit vient se rajouter aux 111 millions enregistrés  au cours des  4 dernières saisons. Pour le justifier, l'OL met  notamment en avant la taxe de 75% sur les rémunérations supérieures à 1 million, qui impacte son résultat de 4 millions. Mais, abstraction faite de la taxe, la perte serait  de 10,1 millions, montant le plus élevé jamais enregistré pour un 2ème semestre de l'année civile. 

Les candidats aux élections municipales, maire de Lyon en tête, qui soutiennent  son projet chimérique de stade avec l'argent des contribuables,  sont muets sur le sujet. Or, c'est toujours l'opacité sur la capacité de l'OL  à rembourser les 248,5 millions de promesses de prêts qui lui seraient consentis à un taux moyen de 7,2 %, et à une échéance de 7 ans après la mise en service projetée pour le stade.

Lyon, ville de longue tradition sociale, culturelle, universitaire et industrielle, est-elle en train de se damner avec la danseuse de Décines ?


   
Après les 111 millions de pertes enregistrées au cours  des 4 dernières saisons, le  groupe OL vient d’officialiser ce jour une perte de 14,1 millions pour le 2ème semestre 2013, malgré 16 millions de ventes de joueurs.

Cette perte est d'un niveau supérieur à celles des 2èmes semestres des années précédentes, rappelées ci-après : 

  • 2ème semestre 2009  :  - 8,7 millions
(- 35 millions pour les  12 mois 2009/2010)    
  
  • 2ème semestre 2010  :  - 6,7 millions
(- 28 millions pour les 12 mois 2010/2011)

  • 2ème semestre 2011  :  - 4,6 millions
(- 28 millions pour les  12 mois 2011/2012)

  • 2ème semestre 2012  :  - 8,8  millions
(- 20 millions pour les  12 mois 2012/2013)      
 
Pour expliquer ce nouveau déficit, l'OL met notamment en avant la taxe de 75 % sur les rémunérations dépassant 1 million par an, qui impactent son résultat de 4 millions. Mais, abstraction faite de cette somme, la perte serait encore de 10,1 soit le niveau le plus élevé jamais enregistré pour un 2ème semestre (voir ci-dessus).

Dans cette situation, le Groupe n'a pu démarrer la construction du stade de Décines qu'avec des apports exceptionnels de ses principaux actionnaires effectués en août 2013 : 33 millions pour  JM Aulas (ICMI) et 42 millions pour J. Seydoux (Pathé).

La suite repose aujourd'hui sur 248,5 millions de promesses de financement qui lui seraient consenties à un taux moyen de 7,2 % et à une échéance de 7 ans après la mise en service du stade.

Après, c'est toujours la grande opacité sur la capacité de l'OL à générer des ressources qui lui permettraient de faire face à ses échéances. 

Rappelons que de nombreuses associations réunies dans le collectif "Les Gones pour Gerland" dénoncent depuis plusieurs années les graves erreurs qui caractérisent ce projet :
 
1. Pas besoin de 2  grands stades dans le Grand Lyon. 
Le stade de Gerland,  bien desservi par le métro et le tram T1,   peut être rénové, et, si besoin, agrandi au delà de ses 42 000 places.  
2. Localisation à Décines aberrante, avec un site très excentré, sans métro ni R.E.R.,  et sans desserte autoroutière à grande capacité, d’où une accessibilité désastreuse
3. Projet théoriquement privé, mais reposant sur un gaspillage insensé de fonds publics pour les accès : 450 millions à imputer au projet  lui-même, soit 800 euros par foyer fiscal   
4. Massacre  de 150 hectares de terres agricoles, avec  nombreuses spoliations.  
5. Multiples nuisances environnementales : Bruit, pollution (accessibilité principalement en voiture) 
6. Un stade de 58 000 place pour Décines, c’est sur dimensionné.  
     Avec ses 42 000 places, Gerland, très bien placé, n’est pratiquement jamais plein
7. Modèle économique de l’OL inadapté à notre époque
Il repose sur des prix de places ou de loges beaucoup plus élevés qu’aujourd’hui, et sur une surconsommation de produits de loisirs.
8. Absence de plan de financement crédible et de plan de remboursement des financements annoncés
9. Insécurité juridique du projet  avec de nombreux recours contentieux qui ne sont pas purgés
10. Projet illusoire en matière de développement de l’emploi  : 
l’OL existe déjà, il n’y aurait donc pratiquement pas de créations d’emplois nouveaux durables.  

Malgré cela, les candidats aux élections municipales, maire de Lyon en tête, qui soutiennent  ce projet chimérique avec l'argent des contribuables,   sont muets sur le sujet.
 La construction est commencée .... on verra bien, disent les plus loquaces.

Lyon, ville de longue tradition sociale, culturelle, universitaire et industrielle est-elle en train de se  damner avec la danseuse de Décines ?


Déplacements Citoyens                                   
Association Loi 1901
Lyon - Villeurbanne

membre du collectif "Les Gones pour Gerland"

samedi 22 février 2014

Manifestation à Lyon contre OL LAND et les "grands" projets inutiles...

Ils étaient 1000 personnes à Lyon ce samedi pour dénoncer OL Land et les projets inutiles...


La permanence de Gérard COLLOMB était déserte ainsi que la boutique officielle de l'OL...







mardi 18 février 2014

Les expulsés du Stade...



Les expropriés du Stade from fredkasar on Vimeo.

Des agriculteurs et des artisans se font spolier leurs terres pour le bénéfice des élus de Lyon et de leurs acolytes , tel l' Olympique Lyonnais et Vinci quelle démocratie en France de nos jours ? Quel avenir pour nos enfants ? Plus ils sont gros , plus ils en veulent , l'avidité est sans fond !