Ce qui est extraordinaire dans ce dossier d'OL Land, c'est la multiplicité de leviers sur les quels Gérard Collomb tente de manoeuvrer...
Dernier en date, Jean-François Carenco, le préfet du Rhône qui dépasse carrément ses attributions !
En effet, nommé par décret du Président de la République, pris en Conseil des
Ministres, sur proposition du Premier Ministre et du ministre de
l'Intérieur.
Il est le représentant de l'Etat dans les départements et les régions et reste l'un des rouages clés de l'administration française.
Il est le représentant de l'Etat dans les départements et les régions et reste l'un des rouages clés de l'administration française.
A ce titre, il doit veiller au maintien de l'ordre public et à la sécurité des personnes et des biens, permettre l'exercice des droits et des libertés des citoyens, contrôler la légalité des actes des collectivités locales, mettre
en oeuvre et coordonner à l'échelon local les politiques du
Gouvernement : emploi, cohésion sociale, aménagement du territoire,
développement économique, environnement... et gérer et répartir les dotations et subventions de l'Etat à l'échelon local.
"la charge des intérêts nationaux, le contrôle administratif, le respect des lois "
Et voici notre Préfet du Rhône qui, au mépris de règles constitutionnelles de 1958, prend position sur ce projet d'OL Land... Ce, alors que le Rapporteur public du Tribunal Administratif de Lyon, dans son rôle plein et entier, a émis un avis défavorable à la DIG (Déclaration d'Intérêt Général) signée par l'ancienne Ministre des Sports du précédent gouvernement.
Sa seule argumentation, s'il devait en émettre une de part son rôle, tient en quelques affirmations pour "montrer son désaccord":
- "il a été au delà de la loi..."
- "il n'a pas pris la bonne décision..."
- "on est pas d'accord avec lui..."
Curieux ce besoin de donner le change au Sénateur-Maire-Député de Lyon non ?
Mais, n'y aurait-il pas plutôt une autre motivation ?
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