II - La désindustrialisation qui
s’installe durablement
C’est en 2009 que le poids du PIB
dégagé par les pays dits «industrialisés» par rapport au PIB
mondial est passé en dessous de 50 %, les derniers chiffres connus nous situent
à 45,80 % pour l’ensemble des pays (voir tableau). La croissance du PIB estimée pour 2013 et 2014 ne permettra pas
d’inverser cette tendance.
En l’espace de 30 ans, la part de
l’emploi industriel dans la population active totale de la France a reculé de
10 points passant de 22 à 12 %, soit une destruction nette de
2 millions d’emplois industriels. La structure des emplois se
modifie sensiblement au profit des services qui a dépassé les 56% du total
des emplois nationaux.
Outre la destruction nette
d’emplois, il convient également de qualifier la nature d’une partie des
emplois qui ont été créés dans les services.
En effet, une partie de ces emplois
de plus en plus précaires n’apporte aucune contribution positive à la valeur
ajoutée à notre économie et participe même à la dégradation de notre balance
commerciale.
Dans le « foot business »
ainsi que dans le projet « OL LAND », on reproduit les même erreurs,
pour ne pas dire les mêmes «errements». On investit dans des infrastructures
improductives, l’impact total des dépenses engagées (publiques et privées) sur le PIB dégagé est epsilonesque (1) et les créations d’emplois
durables complètement inconnues (2).
1) On ne sait toujours pas quelles sont les dépenses qui pourraient être engagées par toutes les parties prenantes et le business plan d’OL Groupe n’est toujours pas connu, on se pose toujours et encore de vraies interrogations sur la solidité du montage financier initial.
2) L’engagement pris en matière
d’emploi est aussi fort qu’un serment de fidélité pris dans un mariage blanc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire