Les Gones communiquent:
De la fourberie au mensonge comme mode de gouvernance ?
Etrange effectivement ! Car le projet initial étudié en 2005 par le Cabinet d’architectes à la demande de l’OL portait sur l’aménagement du stade actuel de Gerland dont la capacité devait être portée à 50.000 places ; soit un peu plus de 8.200 places de plus qu’actuellement pour un coût d’environ 200M€.
50.000 places suffisaient donc à l’époque pour satisfaire les désirs du Président de l’OL et pour répondre aux attentes et besoins du club OL. Les aspects juridiques du transfert de propriété pourtant pas insurmontables auraient rebuté et conduit au renoncement nos édiles politiques de Lyon et à l’abandon de ce projet de rénovation du stade de Gerland par l’OL.
Mais au fil du temps, la vérité émerge du réel et le projet OL Land présenté comme un projet privé se révèle être largement soutenu financièrement par les collectivités. 3 à 400 Millions d’Euros de financement par les collectivités des accès propres au stade, plus la caution du Conseil Général du Rhône pour un prêt obligataire de 80 Millions d’Euros de la société Vinci, plus un prêt de la Caisse des Dépôts et Consignations ...
De la fourberie au mensonge comme mode de gouvernance ?
Dans l’affaire du grand stade comme dans d’autres,
à quoi bon qu’il y ait des règles puisque ceux qui ont décidé que ce projet se
ferait (à Décines) et que les collectivités financeraient (tous les accès), ont
utilisé toutes les ruses possibles, jusqu’au mensonge pour tenter de faire
passer l’inconcevable et aboutir à leurs fins.
Au début de cette histoire sordide était un rêve !
Il y a dix ans, le Président de l’OL presque à l’apogée de sa gloire se prend à
imaginer qu’il peut, à l’instar des grands clubs européens, allez faire fortune
à la corbeille, devenir propriétaire de son stade et puiser sa part au tonneau
des danaïdes des droits télévisuels et du plumage des ouailles qui remplissent
les loges et les tribunes de son stade.
Sans la vigilance de l’AMF (Autorité des Marchés
Financiers) la fable eut pu très tôt faire illusion, mais le dossier fut
retoqué et ne sera représenté que 3ans ½ plus tard après d’étranges pérégrinations.
Etrange effectivement ! Car le projet initial étudié en 2005 par le Cabinet d’architectes à la demande de l’OL portait sur l’aménagement du stade actuel de Gerland dont la capacité devait être portée à 50.000 places ; soit un peu plus de 8.200 places de plus qu’actuellement pour un coût d’environ 200M€.
50.000 places suffisaient donc à l’époque pour satisfaire les désirs du Président de l’OL et pour répondre aux attentes et besoins du club OL. Les aspects juridiques du transfert de propriété pourtant pas insurmontables auraient rebuté et conduit au renoncement nos édiles politiques de Lyon et à l’abandon de ce projet de rénovation du stade de Gerland par l’OL.
Il s’en suivit alors un jeu de taquins entre le Maire
de Lyon, Président du Grand-Lyon et le Président de l’OL. Le premier ne voulant
pas voir l’OL sortir de son territoire de compétences, le second exigeant pour
cela un soutien sans condition de la collectivité.
L’affaire aurait pu être conclue en 2006 pour une
implantation à Vénissieux, sur le site du Puisoz de 22ha, fort bien situé et
desservi par les transports en commun, si l’appétit financier et la pingrerie
du Président de l’OL ne s’étaient heurtés aux prétentions « légitimes »
du fond d’investissement new-yorkais Apollo Real Estate Advisors, propriétaire
du terrain.
Mis devant le fait accompli, (Jean-Michel Aulas menaça de partir avec l’OL hors de l’agglomération). Risquant de voir ce projet s’exiler au-delà des limites du Grand-Lyon, et après avoir repris lui même l’antienne:
Mis devant le fait accompli, (Jean-Michel Aulas menaça de partir avec l’OL hors de l’agglomération). Risquant de voir ce projet s’exiler au-delà des limites du Grand-Lyon, et après avoir repris lui même l’antienne:
« Un jour, vous allez gagner sur le Grand Stade. Jean-Michel Aulas va dire "je me tire, je laisse la ville de Lyon avec son équipe et son stade tel qu’il est". Et nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer. »
Gérard Collomb découvrira le site du Montout à Décines, au hasard des recherches de solutions pour un contentieux externe à ce sujet (le Carré de Soie).Le Président du Grand-Lyon proposa alors au Président de l’OL une opportunité foncière sans précédent agrémentée d’un accord tacite sur le prix de vente des terrains 32ha à 40€/m² avant même toute consultation du Conseil Communautaire du Grand-Lyon et de France domaine sur la cession et les conditions de vente de ces terrains.
Devant une telle allégeance au ballon rond, le
Président de l’OL qui se moque comme d’une guigne de l’endroit à partir du
moment où il n’a pas à payer les voies et les moyens d’accès, dira « banco » à
l’aubaine foncière. Le projet OL Land et les opportunités commerciales
potentielles prirent alors davantage corps pour endosser selon le vœu de ses
protagonistes une dimension nationale, voire internationale. Avec OL Land, Lyon
devrait (devenir une star) rayonner
partout de par le monde.
Gérard Collomb mit alors tout son poids dans la
balance pour faire avaler à son exécutif local ses directives et son manque de
transparence, en menaçant si besoin d’user de son pouvoir discrétionnaire sur
les délégations de pouvoir et/ou sur la redistribution de ses indemnités supérieures
au plafond autorisé d’élu « cumulard ». Seuls quelques élus de
l’opposition et quelques représentants de sa majorité (deux PS, 1 PCF et le
groupe EELV moins deux abstentions) auront osé affronter son courroux, les
autres, à contre courant de leurs directions nationales et fédérales, ont
renoncé à défendre leurs convictions pour se ranger derrière la pensée unique et
se convertir à la religion du ballon rond (money is money).
Mais au fil du temps, la vérité émerge du réel et le projet OL Land présenté comme un projet privé se révèle être largement soutenu financièrement par les collectivités. 3 à 400 Millions d’Euros de financement par les collectivités des accès propres au stade, plus la caution du Conseil Général du Rhône pour un prêt obligataire de 80 Millions d’Euros de la société Vinci, plus un prêt de la Caisse des Dépôts et Consignations ...
Le Tramway T2 rebaptisé T5, prolongé contre l’avis
des commissaires enquêteurs jusqu’à Eurexpo et prochainement (selon Bernard
Rivalta Président du Sytral) vers le rond-point Cassin, devrait être par la
suite, toujours selon la vision de B. Rivalta, poursuivi jusqu’au stade ;
alors que le même Bernard Rivalta soutenait le 09/12/2010 que T2 (T5) devait
desservir uniquement Eurexpo. Sans compter aussi que le Vice-président aux grandes
infrastructures du Grand-Lyon imagine lui d’amener un jour le métro au grand
stade de Décines.
Lancé en 2006, le projet OL Land présenté uniquement
sous l’objet du grand stade, et comme un projet privé, ne fut pas sujet d’un
débat public piloté par une commission particulière du débat public
indépendante. Pourtant le seuil financier des 300 Millions d’Euros pour
l’organisation d’un tel débat étaient largement franchi, mais les thuriféraires
et le maître d’ouvrage du projet ont bien pris la précaution de ne faire
apparaître que la part privée de la construction du stade limitée à 300 M€, en
prétendant que les aménagements des voiries et des lignes de transports en
commun non prévus au PDU (Plan de Déplacements Urbains) étaient nécessités par
d’autres considérations de déplacements sur ce territoire de l’Est lyonnais.
Le Président de l’OL Groupe quant à lui nous jura
que son projet « écologiquement exemplaire » devait être
inauguré en 2010. Mais les oppositions grandissantes et les embûches juridiques
qui s’en suivirent, retardent depuis le démarrage du projet. Jean-Michel Aulas
laissera bien planer une nouvelle menace, en affirmant « si les grues ne sont pas sur le chantier en 2010, nous abandonnerons ce
projet ». Trois ans après, toujours pas de grue sur le chantier, mais il désire toujours autant son totem, cherche des investisseurs pour porter les risques,
mais n’entend surtout pas partager les bénéfices.
C’est pourquoi nous assistons depuis l’origine de
ce projet au feuilleton toujours d’actualité de l’annonce imminente du plan de
financement. Les difficultés financières structurelles de l’OL Groupe ont mis à
mal sa capacité à financer son projet. Les investisseurs ne se pressent pas
pour apporter leurs crédits, et le cours du titre OL Groupe a perdu 92% de sa
valeur en bourse pendant que le CAC 40 ne perd lui que 35%. Le Président de l’OL
a beau dire qu’il s’agit d’une baisse conjoncturelle, personne n’y croit, il suffit
de consulter les analyses financières (Cf. tableaux ci-dessous) et d’observer les
écarts de prévisions de résultats de l’OL par rapport au réel (jusqu’à 1034% d’erreur
sur le résultat net).
Ces manœuvres confiscatoires pourraient réussir au
grand dam des contribuables s’il n’était quelques citoyens et associations soucieux
de l’intérêt général et de la bonne gestion des deniers publics pour, avec le
temps, faire émerger des bribes de vérité et par leurs actions en justice faire
valoir le droit.
Aujourd’hui une quinzaine de recours ne sont
toujours pas purgés, même si le Président de l’OL affirme n’être concerné que
par le permis de construire, il aura du mal à faire croire que son projet
tiendra encore la route, sans l’aménagement des accès, dont la desserte du
stade par T3 vient d’être retoquée par le Tribunal Administratif, et alors que
les recours sur la vente des terrains ne sont pas jugés.
© http://www.lespotinsdangele.com/ |
Les gens qui nous gouvernent peuvent bien inventer
des histoires en espérant nous faire rêver, nous jurer les yeux dans les yeux…
mais la réalité finit toujours par surgir au grand jour et par les rattraper.
La vérité est là, cruelle. Leurs propos fallacieux et trompeurs n’auront plus
de sens et laisseront un arrière goût amer d’une occasion ratée pour faire
vivre la démocratie qu’ils ont bâillonnée.
Le collectif « Les Gones pour Gerland » leur
demande encore de faire, pendant qu’il est toujours temps l’économie de ce gâchis
et d’un deuxième grand stade dans l’agglomération lyonnaise.
Pour que Lyon devienne la capitale du développement durable, et participe à l'Euro 2016, rénovons Gerland !
Pour que Lyon devienne la capitale du développement durable, et participe à l'Euro 2016, rénovons Gerland !
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